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Ju Ting : La profondeur sous l’épiderme
Ju Ting construit des architectures picturales monumentales en superposant des dizaines de couches d’acrylique sur des panneaux de bois, puis les incise, les déchire ou les frappe pour révéler la complexité chromatique enfouie. Cette artiste de Pékin interroge les rapports entre surface et structure, accumulation et destruction, dissimulation et dévoilement.
Chen Jia : Danser avec le pinceau
Chen Jia pratique la calligraphie et la peinture de paysage selon les disciplines traditionnelles chinoises. Formé par la copie méticuleuse des maîtres anciens, il conjugue dans son oeuvre la puissance expressive des paysages monumentaux et la rigueur théorique. Ses compositions manifestent cette qualité rare où le mouvement habite l’immobilité.
Chase Hall : Le café, le coton et l’hybridité
Chase Hall, peintre américain autodidacte, crée des portraits en utilisant café éthiopien et toile de coton brut. Ses oeuvres interrogent l’identité métisse et la représentation de la noirceur aux États-Unis. En laissant des espaces vierges dans ses compositions, il matérialise la complexité d’exister entre plusieurs mondes raciaux et culturels simultanément.
Nikola Vudrag : Forger le mythe en acier
Nikola Vudrag sculpte l’acier Corten pour matérialiser les mythes anciens à travers des oeuvres monumentales qui conjuguent rigueur géométrique et profondeur symbolique. Ses interventions publiques, de Venise à Malte, réinterprètent les figures d’Atlas, Prométhée et Héraclès en questionnant notre rapport contemporain à la forme, la lumière et la tradition.
Emmanuel Taku et ses demi-dieux ghanéens
Emmanuel Taku, artiste ghanéen basé à Accra, crée des portraits monumentaux où les corps noirs deviennent des demi-dieux aux yeux blancs, vêtus de tissus sérigraphiés somptueux. Ses toiles érigent un temple métaphorique de la noirceur, réinventant les codes de la représentation par une esthétique de la vénération collective et de la souveraineté visuelle.
